IV/ La méditation, une lutte contre la violence ?

Article 14 : Le gourou qui apprend la méditation aux narcotrafiquants mexicains

               Dans un article précédent, on a parlé du guide spirituel Sri Sri Ravi Shankar en Inde. Cette fois-ci, il parcourt le monde pour rependre sa pensée. Par exemple, il est allé en Amérique latine (Colombie, Mexique, Venezuela, …) pays connus pour leurs trafics de drogue et ses violences (avec six meurtres en moyenne par jour,). Son objectif là-bas est d’enseigner une méthode de relaxation censée libérer les trafiquants de drogue et les criminels de leurs pulsions violentes. En effet, selon lui, on ne naît pas violent. Et je pense que là-dessus il a raison. Tout est environnemental, et non pas génétique. Si l’environnement est stressant et pousse au délit, il est difficile de s’y abstenir, surtout lorsqu’on naît dedans.

Dans l’un des endroits les plus dangereux du monde, Sri Sri Ravi Shankar a fait réunir plus de 4 000 habitants sur la grande place pour méditer. Il a visité également un centre de désintoxication à Acapulco et une prison à Mexico, car tous ont le droit à la méditation. Consacrer du temps à méditer, c’est prendre conscience de soi, de l’instant présent. Il nous procure du bien-être, au lieu du stress. Ce qui nous incite à changer pour nous améliorer. Mais, si des millions de personnes font cela, c’est changer le pays et le monde même tout entier vers la paix. Si sa méthode marche, pourquoi dépenser des milliards dans l’armement ?

Il suffirait de transmettre le savoir de la méditation aux autres. Et cela n’a pas de prix. Le prix de l’armement mondial suffirait déjà à éradiquer la faim dans le monde. Mais, sa méthode suffira-t-elle à instaurer la non-violence dans des sociétés habituées dès le berceau aux crimes ? Cela risque certes d’être difficile. Mais rien n’est impossible, à partir de l’instant où on a réussi à semer une graine dans l’esprit des gens.

Article 15 : Vipassana : l’expérience qui change la prison

L’article débute par « Il était une fois en Inde ... ». La méditation ne s’applique pas qu’aux hommes libres « physiquement ». Les bienfaits de la méditation peuvent se faire également au sein des prisons, comme à celui de Tihar, l’un des plus grands centres de détention au monde, où se côtoient près de 10.000 prisonniers. L’enseignement pratiqué, originaire d’Inde, s’appelle Vipassana, qui signifie voir les choses telles qu’elles sont. Grâce cet enseignement bouddhiste, les centres de détentions d’Asie apprennent le véritable sens de vivre et de la libération. Il n’y a pas besoin d’appartenir à une religion particulière pour méditer. C’est une pratique efficace pour se remettre en question, comprendre l’essentiel de la vie, mais également de lutter contre la violence. Ce genre de centre de méditation commence aussi à se développer aux États-Unis, en Europe et en France. C’est ainsi une ouverture au monde vers la paix en soi. Les prisonniers trouvent l’apaisement en eux durant leur détention. Mais, cela se poursuit également dans leur vie libre. Ce qui pourrait leur permettre d’éviter de retomber dans la criminalité.