Article 7: La méditation, un concept à développer à l’école
Comme il a été dit dans les articles précédents, la méditation semble bien avoir des vertus bénéfiques sur la santé et l’esprit. Elle pourrait peut-être même lutter contre la violence dans les endroits où elle est pratiquée ? L’école par exemple. La période de la vie d’un enfant où tout se jouent. La pratique pourrait avoir des répercussions sur cette période d’apprentissage, mais également sur la vie future des écoliers. Dans cet article, la méditation est déjà testée dans de nombreux systèmes d’enseignement, tel qu’au Canada où elle est adoptée depuis plus de 10 ans. Plus qu’une option ou une activité d’ouverture, cette pratique est intégrée à leur cursus scolaire. L’objectif est d’enseigner la "pleine conscience", afin d'améliorer le bien-être des élèves comme des enseignants, en luttant surtout contre le stress et la dépression.
Elle consiste notamment à des exercices de respiration le matin pour canaliser l'énergie, le début d’après-midi pour se recentrer et à la fin des cours pour laisser partir les tensions avant de retourner chez soi. Les méthodes changent en fonction des enseignants. Cela passe par le yoga ( qui allie des exercices corporels à la méditation), le taichi (qui allie des mouvements doux, et une composante spirituelle), … Néanmoins, n’y-a-t-il pas des désavantages à prendre du temps d’étude pour pratiquer la méditation ? Les écoles ont un programme scolaire à suivre, des contrôles et des épreuves terminales. Déjà qu’entre l’école et les devoirs à la maison, les enfants n’ont pas beaucoup de temps libre pour le divertissement. L’ajout de cette pratique ne pourra-t-elle pas réduire encore plus leur temps de repos ?
Selon cet article, il semble que cela ne soit pas un problème à contraire. La méditation aurait déjà fait ses preuves. Non seulement cela combat l’échec scolaire et le mal-être des plus jeunes, mais en plus les performances scolaires sont améliorées, par l’augmentation de l’attention. De même, les enseignants de ces écoles ont remarqué que les incivilités en classe ont diminué de façon drastique. La méditation pourrait-elle lutter efficacement contre la violence à l’école et ailleurs qu’au Canada, comme en France ?
Article 8 : S'occuper de soi et de ses enfants dans le calme : Bouddhisme pour les mères
La méditation, sujet principal de ce blog, est mise en évidence dans ce livre plein de sagesse, de Sarah Napthali, intitulé : "S'occuper de soi et de ses enfants dans le calme : Bouddhisme pour les mères". L'auteur est mère de deux enfants. Elle montre que le bouddhisme peut offrir aux femmes, comme elle, des clés pour gérer au quotidien les émotions, canaliser la colère et, tout en étant présentes, dans les moments importants de la vie de leurs enfants. Comme toutes mères et enfants, la pratique de la méditation procure de l’énergie, du ressourcement et un apaisement des pensées négatives. Elle nous enseigne également l'art de vivre, face à toutes nos taches, parfois difficiles, du quotidien. La détente spirituelle, le relâchement de chaque partie du corps et la respiration sont les clés de la prise de conscience de soi. Ce savoir présent et gérer ses émotions améliorent notre vie. Elle permet d'effacer nos croyances, nos inquiétudes et nos comportements pessimistes, car elle nous fait voir ce qui se passe vraiment en nous. Ce qui nous permet de changer.
Bouddha enseigne que la souffrance existe, du fait que la vie est insatisfaisante et imparfaite, mais, que nous seuls pouvons la faire cesser. Tout d'abord, il faut faire preuve d'altruisme envers tous, comme on aime ses propres enfants, sans rien attendre en retour. Néanmoins, trop dépendre d’autrui pour notre bonheur peut conduire à l’insatisfaction. De même, l'opinion est une liberté et un droit individuel. Néanmoins, parfois il peut apporter la souffrance, si nous ne sommes pas suffisamment ouvert d'esprit. Lorsque nous nous confrontons à un point de vue différent, nous nous emmurons dans notre conviction personnelle à laquelle on tient, sans écouter autrui. De telles situations rendent la vie complexe et difficile. Écouter les autres nous apporte une clarté mentale parce que nous passons moins de temps à penser à nous-mêmes et donc à nos propres inquiétudes. De plus, le désir est également une grande souffrance, à partir du moment où l'on en fait des exigences primordiales. Dans notre monde consumériste, il s'agit notamment du désir de posséder des biens. Même quand nos désirs sont comblés, nous trouvons qu'un bonheur temporaire et alors, nous nous créons de nouveaux désirs. En plus de nous apporter toujours plus d’insatisfaction, d'anxiété et de frustration, il nous fait négliger le plus important : l'instant présent. Il faut ainsi transformer nos exigences en préférences.
La pleine conscience de l’instant présent, est le fait de ne pas penser au passé ou de planifier l’avenir. Tout ce que nous pouvons faire c’est influer sur l’instant présent. Et si cette inspiration était la dernière ? Qu’est-ce qui compte vraiment ? Sensations corporelles, respiration, ... Il faut d'abord prendre conscience de nos émotions négatives. Inutile de se sentir coupable et de gaspiller notre énergie à culpabiliser. La prise de conscience de nos erreurs répare bien plus nos pensées et nos actes erronés, que de les laisser nous envahir l'esprit. Une fois cela admit, on a déjà fait un grand pas en avant. Il est, ensuite, possible de pouvoir apprendre à les gérer, à les maîtriser et s'y détacher, par le biais de la méditation. Lorsque nous recevons par exemple des critiques d'une personne, nous risquons de perdre notre calme et donc notre bonheur. La colère nous cause plus de dommages à nous-mêmes qu’à ceux contre lesquels nous sommes en colère. Alors nous nous enfermons dans notre conscience pour éviter que cette émotion négative s’empare de nous. Nous tentons de l'accepter, de le comprendre, mais surtout de le laisser passer, sans accorder de l'importance à la situation rencontrée. Sinon notre état d’esprit est mauvais et nous avons un mauvais karma.
Pourtant, dans ce monde, nous tentons d'envoyer une image positive de nous-même à autrui. Pourquoi se soucions-nous plus de l’opinion de l'autre que ce que désire vraiment exprimer notre personnalité ? Ainsi, du fait de cette crainte de l'autre, de notre égocentrisme ou de notre désir de se voir meilleur que réellement, peut nous faire rater des occasions uniques dans la vie. Les parents souhaitent montrer une image heureuse d’eux-mêmes à leurs enfants. Mais, bien souvent nous avons tendance à nous faire bien plus de souci que ce qu'il faudrait. Être inquiet peut leur faire perdre confiance en leur capacité à s’en sortir et à exprimer leurs talents. Mais, en contrepartie, tout faire pour que nos enfants se sentent bien, leur nuisent à se préparer aux problèmes de la vie. Les enfants ressentent plus facilement les choses que les adultes. Si nous leur apportons un amour sincère, et même si la vie n'est pas facile, ils acquièrent un véritable bonheur.
Article 9 : La pratique de la méditation au travail
Si la méditation a fait ses preuves à l’école, elle pourrait peut-être se poursuivre plus tard dans la vie professionnelle. Il ne faut pas oublier que le travail est également source de stress et de dépression, voire même d’agressivité. C’est pourquoi, comme il est démontré dans cet article, la pratique de la méditation est de plus en plus utilisée au travail. Cela semble pourtant incohérent de lier le monde moderne à cette pratique ancestrale. Mais, contrôler sa respiration et prendre conscience du présent, juste quelques dizaines de minutes par jour au bureau peuvent se révéler très efficaces. Je dois le rappeler qu’il s’agit d’un exercice à la fois simple et à la portée de tous. Mais, encore faut-il avoir le temps de pratiquer cette activité, quand on doit se lever, manger, se déplacer, travailler, etc. Le temps libre pourrait en être impacté. À moins, que la méditation soit intégrée au temps de travail ? Combien de patrons seraient d’accord pour cela ? Si la méditation devient une pratique de plus en plus courante sur le lieu de travail, il faut pouvoir sensibiliser tous de ses bénéfices sur la santé, l’attention, le bien-être et la rigueur au travail. Dans de nombreuses entreprises, l’activité de volontariat organisée de la méditation est déjà en cours, avec le « mindfulness ». Les résultats obtenus dépassent largement l’activité professionnelle. En effet, ils se ressentent aussi en dehors du travail : amabilité, relations familiales apaisées, qualité de présence dans les activités, choix de vie plus clairs, … On peut toujours espérer que la pratique de la méditation dans le monde du travail apporte également une certaine vision sage.
Article 10 : La méditation pour aider à guérir
Dans cet article, à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière on utilise à titre expérimental le qi gong pour soulager des effets secondaires du cancer. C’est une pratique dite corps-esprit comprise dans l’arsenal de la médecine traditionnelle chinoise, aux côtés de la méditation ou de l’acupuncture. Il s’appuie sur trois points : la marche, la respiration et les mouvements des mains que l’on appelle tâtonnement. À l’hôpital, elle comporte surtout une visée thérapeutique. Elle semble aider les patients qui ont subi de lourds traitements, tels que plusieurs chimiothérapies et radiothérapies. Il est toutefois difficile de savoir si cela aide vraiment les malades. Ces derniers n’ont pas de points de comparaison. Cela pourrait peut-être fonctionner uniquement sur le mental, comme un placebo ou avoir de véritables effets curatifs ? Difficile à dire. Néanmoins, beaucoup des malades qui pratiquent le qi gong ont l’impression de revivre. L’objectif est d’entrer dans un état de calme. Elle permet de mieux aider à manger, à regagner de l’appétit, à dormir bien et à avoir plus de force. Et d’après le témoignage de certains patients : ça marche! Pour certains, dès la première semaine de pratique. Et contrairement à une activité sportive, cette pratique ne fatigue pas.
De même, la maladie est une période difficile de confusion, où l’on cherche du sens à tout ce qui nous arrive. Il ne faut pas oublier que c’est douloureux aussi pour les proches du malade de le voir se perdre dans lui-même. L’objectif de la méditation est aussi de reprendre possession de son corps, maîtriser ses émotions et prendre conscience de l’instant présent. Mais, il faut faire attention de ne pas remplacer les soins par la méditation. Cela ne soigne en aucun cas le cancer. Il y a déjà eu des cas de personnes qui laissent tomber des traitements médicaux pour des pratiques sectaires ou juste un bol d’air en pleine nature, sans qu’ils en soient guéris. À l’inverse, certains refusent de s’y prêter pour la simple raison qu’ils n’y croient pas. Ainsi, la méditation est aujourd’hui juste d’un accompagnement volontaire sur le chemin des soins médicaux.